le président Ouattara, le regard vers le futurA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Le président Ouattara, appelle à l’esprit souverainiste de la Côte d’Ivoire, après sa rencontre avec Macron.

Le président Ouattara, à propos de sa rencontre avec le président Macron, dit ceci : « nous devons faire confiance à nos institutions et arrêter de penser que les décisions doivent être prise à Paris ou à New Work »

Le président Ouattara appelle à la confiance en la constitution

Quand le président Ouattara devient souverainiste et apprend les règles de la protection de ses institutions aux occidentaux que le pouvoir et les ordres ne se prennent pas à Paris encore moins à New York, il vient de casser le pont et démystifier le secret sempiternel, entre les colonies et ces puissances, qu’il semble défier.

Quand on sait d’où on vient, on se méfie de tomber dans les travers, même si dans l’antichambre, les mots deviennent si durs à entendre. On ne peut pas scier la branche sur laquelle on est assis et en l’espèce, les exemples sont légions et certains sont récents.

Quand les mêmes américains (ONU) et français (Armée) s’impliquaient dans les prises de pouvoir des chefs d’état africains, ceux-ci, doivent rester obéissants, comme les présidents Houphouët Boigny et Paul Biya. Qui ne sait pas que sans l’aide de l’armée française et de l’ONU, le président Ouattara ne serait jamais parvenu au pouvoir ? Qui ne sait pas que c’est le président français d’alors, Sarkozy qui lui aurait par dépit contre la personne du président Gbagbo, le réformiste, prêté mains fortes pour lui, le président Ouattara malgré, la rébellion que ne serait jamais venu à bout pour l’installer au palais du Plateau ?

On ne réécrit pas l’histoire, mais elle se répète. A la sortie de son déjeuner politique avec le président français Macron, qui n’a pas produit ses vrais fruits et qui crée trop de polémiques, qu’est-ce qui n’a pas marché pour que le président Ouattara se met dans ces états de colères ? Pendant son meeting à Bongounaou, il a tenu des propos très durs, comme : « nous devons faire confiance à nos institutions et arrêter de penser que les décisions doivent-être prises à Paris ou à New York. »

Le ton est trop fort qui en cache, des difficultés au président Ouattara. Qu’a-t-il mangé ou du moins que se passe-t-il pour qu’il sorte de son bois sacré pour tenir de tels propos, comme un défi qu’il lance ? Il est pourtant candidat.

Quand le puissant Blaise Compaoré, sûr de son maintien et que le peuple avait commencé à lui manifester son mécontentement, il a cru que c’étaient des magnats qui marchaient sur ses pieds. Face à la colère populaire qui montait, le président Compaoré, n’entendait pas raison et espérait dompter son peuple, les Hommes intègres, à sa suprématie. Il tenait ces pareils propos.

Quand le feu l’a embrasé, ce sont Paris et New York qui l’ont imposé au président Ouattara.

Pourquoi, la plupart des chefs d’états africains, n’aiment pas rentrer dans l’histoire de leur pays pour sortir par la grande porte et partent toujours dans l’humiliation ? C’est aujourd’hui, que le président Ouattara reconnait que les décisions ivoiriennes ne se prennent pas à Paris, ni à New York ? Un homme politique ivoirien disait ceci : « celui qui te met sur le trône, a un droit de regard sur ton trône. » Pourquoi, ce sont ces deux pays qu’il a cités ?

Une base militaire sur le sol ivoirien

Pour rappel, la France a son armée implantée sur le sol ivoirien. Alors quand le président Ouattara tient de tels propos, sur quoi, il base sa puissance pour sa fixité et sa solidité, si ceux qu’ ils défient, ne veulent pas de son troisième mandat ? Il est candidat, je rappelle.

Voilà, le président Bédié le traite d’idiot, parce qu’il l’ait traité de peureux, les signes du temps ne trompent jamais. En plus, n’est-ce pas les sorties de M. Thiam qui mettent le président Ouattara dans cet état ? Jusque-là, M. Ouattara, ne sait-il pas que la Côte d’Ivoire est toujours dans le protectorat français en 1889 (la monnaie, la diplomatie extérieure, la sécurité qui sont en charge du protecteur ? C’est encore le président Ouattara qui avait proposé le changement de nom du CFA par l’ECO. En quoi, les décisions politiques de cette envergure, peuvent se tenir en Afrique sans leur aval ?

Peut-on lire dans les signes du temps, qu’il n’y a plus d’amour au sommet de la France-Afrique ? Mais alors, où mettre la vie de ces compatriotes puisque quand ça commence, ce sont des milliers d’ivoiriens qui vont périr et ils s’en contrefichent, parce que ce sont des noirs qui en paieront le prix.

Quand on a eu le plaisir de se retrouver, il faut savoir se quitter dit l’adage. Merci de nous donner de la matière.

                                                         Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com

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